lundi 1 décembre 2008

La dame de pique.

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Et c'est toi que je pleurerai demain quand tu m'auras laissée, quand tu m'auras repris bien plus que tu ne m'auras donné.



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samedi 29 novembre 2008

De la vie à perdre haleine.

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P'tain, ils ont toujours pas compris que j'étais restée traumatisée, ça devient grave. Ils racontent cette histoire comme une anecdote anodine, et en me souriant en plus ! De ce sourire bouffi, celui qui vous fait rentrer les lèvres dans la bouche.


Plus de compassion, juste un mauvais souvenir.


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lundi 24 novembre 2008

Mes illusions sont des truites.

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Faudrait peut-être pas s'illusionner, parce qu'un peintre pointilliste ça ne peut évidement donner que de l'amour en pointillé.
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Découvrez Noir Désir!



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lundi 3 novembre 2008

Comédie fantôme.

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Je m'aime bien quand je suis avec toi. Peut-être parce que tes lèvres clauses et ton indifférence ne sont que de la retenue. Tu parles peu, alors je joue avec moi. Accroché à ta cigarette, c'est moi que je regarde dans ton souvenir repparu ; comme quand je me voyais grandir dans ma baignoire. C'est ce parfum d'essence, ce bleu, c'est l'assouvissement, en somme, multiplié par nos silences et rentrenché par la discrétion délicieuse du désir réciproque. C'est fou ce que j'ai envie de parler de cette histoire ! Mais la bienséance me l'interdit, alors je dis un mot pour un autre, mais pas tout le temps. De toute façon j'invente une relation, elle ne te ressemble pas ; d'ailleurs en lisant ces mots tu ne remarques même pas que c'est de toi que je parle. Alors sh' !




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samedi 1 novembre 2008

Il paraît que mon ricanement sonne innocent.

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Ha ! c'était à s'arracher les ongles avec les dents ! En regardant pousser mes doigts, je lui ai lancé : " Ma parole, tu ferais perdre patience à une huître ! "
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dimanche 19 octobre 2008

Si vous portez des fleurs, que ce soit des violettes.

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Je l'ai frappée. Doucement, de toute ma force.
La porte s'est ouverte sur un bouquet de nerfs de son point de vue, et sur un point d'interrogation du mien. Il a hésité pendant quoi, 1 seconde, 1 minute, 1 heure, à me laisser entrer ? Je sais pas, il me regardait trop fort, ça n'en finissait plus. Alors il m'a assise, fallait bien faire quelque chose. Plus tard je me suis allongée sur le quai de la gare, après avoir fait mes adieux à son appartement : son miroir, sa cheminée, son placard, son micro-ondes, son palier, sa boîte aux lettres et sa face de pet.
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mercredi 1 octobre 2008

<< Qu'ils mangent de la brioche ! >>

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Alors j'ai mis mon petit grain de sel à l'histoire. Si vous saviez comme elle est devenue amère après ! Maintenant je grimace constamment à cause de ce goût qui s'entête à rester dans ma bouche pour me dire : "Souviens-toi de ta faute". Mais quelle putain de faute ? Celle de passer sous silence une chose qui crève les yeux ? Maiis ! J'avais le droit de tenter de la cacher, cette parenthèse enchantée, parce qu'elle n'appartenait qu'à moi, dans le fond ; toi t'étais déjà plus ou moins dissout, et toi aussi.



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dimanche 14 septembre 2008

Mi-déesse mi-paillasson, moi je pleure d'émotion.

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Il appuie là où ça fait mal,
il vient regratter nos vieilles croûtes,
et nous au lieu de se faire la malle
on reste là et on écoute.




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mercredi 20 août 2008

Vite, un homme pour la gourmande !

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Comme la dame inquiète

Suggérait : " Taillons-nous "

Il lui coupa la tête

Et se trancha le cou





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mardi 19 août 2008

Cadavres exquis.

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Alors voilà, « tel mot est un sourire, et tel autre un regard ».

Et si tu parlais avec ton cul qu’est-ce que ça ferait comme grabuge ?! Rha.

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Flux et reflux.

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Je peux le dévorer des yeux sans que ne lui manque ensuite le moindre morceau.





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mercredi 13 août 2008

Hello I love you.

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Sert moi un thé et dans tes bras. Ha.
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dimanche 10 août 2008

Sous les toques, les toqués.

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Ils m'éxaspèrent ! Ils rient tous comme des bossus, ils ne tournent jamais le bouton dans le bon sens, ils ne vivent pas dans une baraque cossue, mais ils trouvent le moyen de perdre la maîtrise de leurs sens ! Je leur dis des choses dont ils ne se préoccupent plus. Du coup, je me sent comme un regard étranger, comme un spectateur extérieur, alors que l'on frise la folie ensemble. [ Ouais, on découpe cette salope en rubans qu'on tranforme ensuite en boucles grâce à des ciseaux écaillés. ]
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lundi 4 août 2008

Compassion frénétique.

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Des cris, de la violence refoulée, une fenêtre prête à guillotiner, des médoc' avariés. Et maintenant le bitume gluant et une marche silencieuse sous la pluie. Cette boîte noire et ronde où l'on cache conventionnellement sa tête semble résumer toute la situation. Cette boîte est sensée protéger, aider à ne pas mourir bêtement, mais elle ne sait plus où donner de la tête. Elle échoue dans le caniveau après une course effrénée quand toi tu fuis pour t'isoler dans des chiottes pourries. Encore un peu, juste un peu d'énergie. Tu verras qu'on s'en sortira sans devenir dur comme du bois.
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Je suis stupide et contagieuse.

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Quelle déchirure de te voir dans cet état. Comment as-tu pu laisser notre toit mitoyen s'écrouler, toi qui es charpentier ? (haha. Rire jaune fluo.)

Le plus bête dans cette histoire c'est ton égo mégalo à la con.
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mardi 15 juillet 2008

Ca s'est passé près de chez moi.

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C'était si intimement absolu et si absolument étranger. Je luttais contre mon regard d'éberluée, je ne voulais pas paraître encore plus dingue que d'habitude. Râté.
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Plectrude.

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- Les souvenirs d'enfance c'est comme du cinéma muet. -
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lundi 30 juin 2008

Ice crime .

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W. marchait la tête baissée, comptant ses pieds.


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samedi 21 juin 2008

Dans un claquement doux.

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J'me sens comme un chien kitch au fond d'une voiture qui roule à toute allure dans les virages et qui sur la plage arrière continue à dire oui, oui, oui, oui, oui ...


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mardi 10 juin 2008

Quand vient la nuit on m'appelle Monsieur.

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J'ai demandé l'heure à un serial-killer, un homme cependant tout à fait charmant. Il m'a emmenée et m'a demandée si je préférais qu'il porte des gants.

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mardi 3 juin 2008

Bah je plante des moutons, pardi !

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Quelle étrange pensée tu as. Ca doit être à cause de cette chose qui moitise ta main dans la mienne. C'est vraiment pas malin. Et en plus tu bandes mou gros naze ! Ouais c'est quand même marrant cette ambiance "jazzy". Ca me donne envie de pipi.

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mardi 27 mai 2008

Elle méditait, il picolait.

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On écoutait Metric en boucle, mais j'avais envie de t'étripper pour que tu la boucles, sérieux. Même avec ce bruit tu me débitais de ces conneries ... J'avais bien envie de te planter là, avec tes phrases informes et ton lobe difforme. Il paraît qu'il n'y a qu'un pas entre l'amour et la haine. Je le crois facilement. Sans mentir. J'ai l'impression de m'être faite avoir, "je suis tombée dans une arnaque". Et l'expression tombe à pic. Il me dit que je suis une fille chic, alors pourquoi il croit que rien ne sera comme je le veux ?Je ne veux que ce qui est pour ne pas être déçue. Non je fonctionne pas comme ça en vrai, ouais je l'embobine, mais je veux pas qu'il sache à quel point il voit juste. De toute façon il arrivera ce que je veux, puisque que ce que je veux arrivera. Je te le jure pas, non. La manipulation mutuelle, la masturbation virtuelle, ça me fait marrer moi.


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vendredi 23 mai 2008

Sourions, serrons les dents.

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<< - Décidément, tout arrive toujours en même temps ...
- Moi j'arrive un peu trop tard non ?
- Non, avant je vous aurais même pas remarqué.
- Avant quoi ?
- Quand je vivais avec les minables vous m'auriez paru trop vieux.
- "Auriez paru" c'est du bon français.
- Quoi je parle mal ?
- On pense comme on parle.
- Je pense mal ?
- Y'a un risque..
- On pense pas comme on parle hein, moi j'arrive jamais à dire ce que je veux, je suis toujours à coté de mes pompes.
- Funèbres.
- Alors je pense mal parce que je parle mal, je suis nulle et vulgaire et je veux bouffer un veau à la nage dans sa poche pleine de .. whisky !
- On commande ?
- Si vous voulez .. Faut pas que je pleure.
- Oh non.
- Qu'est-ce-qu'on fait alors ?
- On décommande.
- Comment ? j'oserai pas.
- Alors mademoiselle voudrait un riz de veau avec des huitres, sauce pastis.
- Pardon ?
- Alors Mademoiselle ..
- Non Madame.>>


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lundi 19 mai 2008

Du sang, de la chique et du mollard !

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- ...
- Ouais donc si je suis mal dans ma peau, je dois me buter quoi ..
- ah non, moi je suis bien dans ton corps.


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dimanche 11 mai 2008

Te fais pas de bile.

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Ah mon Cako !


- crache !









Ici, d'ailleurs, c'est pas la même chose qu'autre part. L'un rentre à l'hosto parce que l'autre sort de prison. Non pas pour ce que vous croyez, il n'est pas méchant, ils sont juste amoureux. L'autre n'y est pour pas grand chose, dans le fond.


Vivement qu'on se retrouve tous les 4, sans votre amour ambigu à la con, cette fois, mais toujours avec cette façon étrange qu'on a d'être entre nous, tous les 2, avec J. et puis tous les 4, avec vous.

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mardi 29 avril 2008

Ni plus ni moins que rien.

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J'ai perdu ma journée à imaginer ce que j'aurai pu en faire.



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Joker !

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Des odeurs précédaient les gens sur les trottoirs.



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dimanche 20 avril 2008

Porn to be wild.

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Il a dévoré mes ordures, doucement, sans même s'en rendre compte.

J'implore, j'en pleurs, il fait ce que mon corps lui dit. Il grignotte lentement ce qui me paralyse ; je vois bien qu'il trouve ça dégueulasse. Je le supplie de continuer, de ne pas s'inquiéter pour lui, de manger encore un peu plus, s'il te plaît. Mais il n'est pas inquiet, il ne sait pas ce qu'il fait, ou plutôt, ne s'en souviendra pas, alors, je n'y pense pas. Je retrouve prudemment mon calme, mon vide. Son sang bout, et je suis sans force, qu'est ce que tu veux que je fasse ? C'est moi la malade, toi, tu subis, et tu vomis pas les salloperies que tu m'as bouffées, j'ai changé les draps hier. T'es cool.


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Des yeux sans paupière.

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Il ne sait pas qu'il m'a dit de belles choses. Et c'est ce qui est délicieux.


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mercredi 12 mars 2008

Tout mon squelette est ravi.

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Elle n'a pas la lumière à tous les étages mais elle a une beauté à réveiller un membre du Parlement !



mercredi 5 mars 2008

Mes nuits sont plus belles que vos jours.

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Mâchoires à la renverse, cheveux épars, ils dormaient séparés malgré eux comme deux fusillés tombés n'importe comment.




lundi 3 mars 2008

Dans la brouhaha que nous faisons, nous parlons peu.

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Te souviens-tu de ce que j'ai ressenti ?
Oui, t'étais malicieuse, gluante, surprise à l'idée de lui dire cette phrase hésitante qui tournait en boucle dans ta tête, à savoir : " T'étais déja venu ici j'ai envie de toi, c'est sympa hein ?". Bien sûr que t'as pas réussi à dire j'ai envie de toi comme ils font dans les films. Mais t'aurais du putain ! C'est pas comme si tu le connaissais pas, c'est pas comme s'il te l'avais jamais dit non plus. Tu vas me dire "oui mais c'était la première fois que c'était aussi fort, ça m'a fait bizarre". Faux. Et puis lui il a répondu "Oui, je suis déjà venu avec Orchidée, mon ex". Toi tu penses : "et en plus elle a un joli prénom de fleur..". Mais quoi ? Toi aussi t'es son ex ! Et puis tu redeviens contente parce que tu te dis que de toute façon à ce moment là précis c'est toi qui est à ses côtés. Alors tu savoures, niaisement, comme toutes les autres font. Et puis il sait déjà tout ça, il le sait et il le sent. T'oublies trop souvent que t'es tranparente et qu'on voit les choses que tu caches.





"- Bonjour Madame je cherche la Rue des Loges s'il vous plaît, la rue bizarre avec des façades en bois.
- C'est vous qui êtes bizarre Mademoiselle. Je ne connais pas cette rue."

mardi 26 février 2008

"La serrure est capricieuse."

J.

J'avais les clefs de son coeur et de son appartement.









vendredi 22 février 2008

Drink before the war.

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Extrait d'une discussion avec ma soeur :
"-T'as passé une bonne journée ?
- oui, trop, aujourd'hui j'ai vu un corbeau se poser sur la tombe de Jim Morrison au Père Lachaise. Et toi ?
- moi tout à l'heure j'ai pété dans la Galerie des Glaces à Versailles.
- wawh, classe !"



Elle en pince pour le prince cette gourdasse !


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mardi 19 février 2008

Je le retiens dans mes songes, mais il est visqueux.

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Gniii, ça y'est je l'ai rencontré !

J'étais tellement excitée, émue, bouleversée, paniquée, que oui, je me suis mise à pleurer devant Lui, j'ai rien pu faire d'autre. "Oh, tu es émue ? Oh mon petit chat, viens.." et il m'a pris dans ses bras, m'a fait deux bisous. Fiouh, je tombais des nues, "parfaitement nue", comme il dirait. Là je me suis dis, eh oh, c'est Lui, c'est Thomas Fersen ! Alors j'ai engagé la conversation. Lui : "Ah c'est la 4ème fois que tu viens me voir ? " ... "non je ne me suis pas inspiré d'Orange mécanique, c'est une coïncidence, mais ça ne me déplait pas." ... "Viens, on rentre à l'intérieur, il fait froid ici." ... "Il y'a une ambiance d'hôpital dans cet endroit, tu trouves pas ?" ... Et puis il m'a remerciée, et s'est envolé. Moi je me suis retrouvée dans une rue inconnue, pômée, baveuse, aux anges.
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samedi 2 février 2008

Je n'y peux rien, le ventre est une énigme.

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Le personnage qui porte mon nom se joue de tout.

Aujourd'hui j'ai bavardé avec J. et je lui ai dit que c'était quand même bien agréable d'être la femme de celui qui n'en a pas. Mais il a claqué la porte derrière moi avec le bruit d'une main nue sur une fesse nue. C'est à n'y rien comprendre ! "Tout se passe comme si l'on s'aimait." Mouais ..





mercredi 30 janvier 2008

De doux dingues.

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Belleville.


Moi qui me croyais un Saint il m'est apparu que j'ai un côté malsain donnant sur la rue : je suis traversée par les gens, leur existence, comme une putain.



Tu prendrais pas un certain plaisir à voir les gens pleurer toi ?


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Cela se passe dans ma tête et de commentaire.



Maintenant je comprend pourquoi M. m'a dit "J'aimerai tellement être intelligente ! " avec tant d'envie. Je comprend aussi pourquoi une personne intelligente peut être bien plus heureuse qu'un imbécile.
Mais nous on est ni l'un ni l'autre, on se retrouve toujours le cul entre deux chaises, les seff' par terre.
"On est toujours pris un autre que soi", mais ce n'est pas important.
Alors frottons nos seff' par terre pour laisser au moins une trace.


Ich frage mich, ob ich ein Heimat habe. Vielleicht ist es einfach meine Hause, oder mein Regenschirm ...



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