dimanche 19 octobre 2008

Si vous portez des fleurs, que ce soit des violettes.

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Je l'ai frappée. Doucement, de toute ma force.
La porte s'est ouverte sur un bouquet de nerfs de son point de vue, et sur un point d'interrogation du mien. Il a hésité pendant quoi, 1 seconde, 1 minute, 1 heure, à me laisser entrer ? Je sais pas, il me regardait trop fort, ça n'en finissait plus. Alors il m'a assise, fallait bien faire quelque chose. Plus tard je me suis allongée sur le quai de la gare, après avoir fait mes adieux à son appartement : son miroir, sa cheminée, son placard, son micro-ondes, son palier, sa boîte aux lettres et sa face de pet.
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mercredi 1 octobre 2008

<< Qu'ils mangent de la brioche ! >>

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Alors j'ai mis mon petit grain de sel à l'histoire. Si vous saviez comme elle est devenue amère après ! Maintenant je grimace constamment à cause de ce goût qui s'entête à rester dans ma bouche pour me dire : "Souviens-toi de ta faute". Mais quelle putain de faute ? Celle de passer sous silence une chose qui crève les yeux ? Maiis ! J'avais le droit de tenter de la cacher, cette parenthèse enchantée, parce qu'elle n'appartenait qu'à moi, dans le fond ; toi t'étais déjà plus ou moins dissout, et toi aussi.



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