mardi 20 octobre 2009

Réveillons-nous, regardons autour de moi.

.

Juliette dans mes écouteurs s’est posée la même question que moi : « pourquoi se creuser la cervelle quand il y a du bon soleil dehors ? » alors que je marchais dans la forêt ensoleillée pour trouver le courage de réviser. Une coïncidence parmi tant d’autres. Je suis vraiment cernée : au moins une fois par jour je lis un mot et l’entend en même temps, mais vraiment … d’une simultanéité à faire frissonner. Le plus souvent en français mais ça m’est même arrivé en langue latine alors que je révisais mes cours et que j’écoutais, par tout hasard, la seule chanson en latin que je connaisse (encore une de Juliette tiens). Ca m’arrive aussi d’une langue à une autre, par exemple je lis un mot en allemand et j’entend sa traduction en français. Ces coïncidences n’ont rien d’extraordinaire, mais ça m’arrive tellement souvent ! Et avec des mots peu courants, parfois même obsolètes. « De pétrifiantes coïncidences » dit André Breton. Et ces petites coïncidences me fascinent plus que les toutes les autres, aussi incroyables soient-elles justement parce que celles-là sont omniprésentes chez moi. Dans le fond j’ai peut-être un pouvoir. Ou c’est peut-être juste qu’il faut que j’arrête d’écouter si souvent de la musique en travaillant …
.

I look inside myself and see my heart is b[l]ack.

.

J’ai pas attendu halloween pour te démasquer : tes mots te trahissent. Tu les mords trop fort et tu les mâches pas assez, du coup ils ressortent en gros morceaux par vagues spasmodiques avec toutes les convulsions que suggèrent tes émotions. On distingue même des demi-mots entiers quand tu cries trop fort dans l’agitation. Je me demande si c’est tout simplement ta manière de parler ou si j’y suis pour quelque chose … Mais est-ce humain de chuchoter ainsi ? Est-ce normal si à voix basse des particules s’échappent de tes lèvres en catimini pour aller se balader dans des régions inconnues de mon esprit ?

C’est extraordinaire de se souvenir de choses qu’on a pas vécues !
.