lundi 3 novembre 2008

Comédie fantôme.

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Je m'aime bien quand je suis avec toi. Peut-être parce que tes lèvres clauses et ton indifférence ne sont que de la retenue. Tu parles peu, alors je joue avec moi. Accroché à ta cigarette, c'est moi que je regarde dans ton souvenir repparu ; comme quand je me voyais grandir dans ma baignoire. C'est ce parfum d'essence, ce bleu, c'est l'assouvissement, en somme, multiplié par nos silences et rentrenché par la discrétion délicieuse du désir réciproque. C'est fou ce que j'ai envie de parler de cette histoire ! Mais la bienséance me l'interdit, alors je dis un mot pour un autre, mais pas tout le temps. De toute façon j'invente une relation, elle ne te ressemble pas ; d'ailleurs en lisant ces mots tu ne remarques même pas que c'est de toi que je parle. Alors sh' !




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1 commentaire:

Anonyme a dit…

Tu me manques ma poule (L)!