dimanche 20 avril 2008

Porn to be wild.

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Il a dévoré mes ordures, doucement, sans même s'en rendre compte.

J'implore, j'en pleurs, il fait ce que mon corps lui dit. Il grignotte lentement ce qui me paralyse ; je vois bien qu'il trouve ça dégueulasse. Je le supplie de continuer, de ne pas s'inquiéter pour lui, de manger encore un peu plus, s'il te plaît. Mais il n'est pas inquiet, il ne sait pas ce qu'il fait, ou plutôt, ne s'en souviendra pas, alors, je n'y pense pas. Je retrouve prudemment mon calme, mon vide. Son sang bout, et je suis sans force, qu'est ce que tu veux que je fasse ? C'est moi la malade, toi, tu subis, et tu vomis pas les salloperies que tu m'as bouffées, j'ai changé les draps hier. T'es cool.


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