lundi 21 septembre 2009

De jolis ronds bien droits.

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- Chez Boris Vian à Ville d'Avray -



Etre lucide dans sa manière de délirer : c’est ça le truc qui le dérange et qui me démange. Et quand la folie se mêle au jeu, on est bien obligé de faire semblant de ne rien comprendre pour continuer à jouer. Mais on se souvient de tout, hein ? « Moi, j’oublie rien », je fais juste de graves amalgames et j’ai des problèmes respiratoires quand elle me trouble. Je remarque que j’ai de gros soucis de pronoms aussi, c’est terrible. Y’a des signes qui ne trompent pas, je suis soumise aux aléas de mes souhaits inconscients, alors « sus aux sexes » ! Je ne parviens pas à savoir si c’est "il", "elle", "moi"ou "nous". C’est comme quand elle me fait bégayer ou éplucher des oignons invisibles, y’a des signes qui ne trompent pas, vous dis-je.
J’aimerais savoir ce qui lui plaît, et j’aimerais lui dire que j’aimerais savoir ce qui lui plaît. Mais j’aimerais surtout savoir qui est le « lui » dans cette phrase. Si c’est une femme, c’est Elle, celle que je vouvoie et que j’aimerai serrer dans mes bras. Si c’est un homme, c’est Lui, celui de « Mon rêve familier » de Verlaine (avec un organe pointu bien sûr). Mais ce n’est qu’une idée ; et peut-être même une Idée, et dans ce cas, je ne pourrais rien y faire.



Aujourd’hui, c’est mercredi. Le jour du Télérama dans ma boîte aux lettres, entre autres. J’ai séché les cours pour faire une dissertation périmée de trois semaines sur les mouvements nationalistes dans les Balkans (mmh..). Je vais devoir inventer une excuse rocambolesque pour faire plaisir à mon prof d’histoire tout jaune. Et donc demain, c’est jeudi (merci Monsieur).

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